Apparu dès septembre 1984 au Japon, et début 1985 en France, le Sony D-50 est une petite révolution technologique. En effet, Sony a poussé la miniaturisation à son comble : électronique numérique à haute intégration, carte imprimée double-face, et composants de surface (C.M.S.). La mécanique n’est pas en reste, puisque la marque adopte un moteur disque à entraînement direct (Brushless), et réduit des deux tiers le volume du bloc optique (KSS-110C) par rapport à un lecteur de salon.
Le Sony D-50 peut à souhait être branché sur secteur par l’intermédiaire du bloc alimentation enfichable relayant la sortie audio à niveau ligne par des prises RCA, ou utilisé en nomade grâce à son volumineux boitier à piles (EBP-9LC) servant également d’étui de transport. A noter que le compartiment à piles, peut recevoir une batterie rechargeable (NP-11). Du côté des points faibles, on peut souligner un afficheur moyennement lisible, et des coussinets de suspension de la mécanique en caoutchouc ayant moins bien vieilli que le reste de l’appareil (coussinets à remplacer donc). Attention aux oreilles car comme sur la plupart des appareils audio portables de cette époque, le volume sonore disponible en sortie "casque" n’est pas limité.
Le Sony D-50 est un bon "petit" lecteur remarquablement conçu et plutôt robuste aux résultats d’écoute satisfaisants, même utilisé en lecteur de salon. Pioneer en fit d’ailleurs un clone sous la référence PD-C7. Sony confirmera sa maîtrise de la miniaturisation un an plus tard avec le premier "Discman" (Sony D-50 MK2), et le D-700, mini lecteur CD fixe.