Technics SL-P7


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Dimensions : 315 x 315 x 88 mm
Poids : 4,9 kg
Année : 1983

Version "midi" du Technics SL-P8, le Technics SL-P7 apparaît sur le marché en septembre 1983. Avec ce lecteur de deuxième génération, la marque japonaise présente son premier lecteur au format 31 cm, qui évoluera les années suivantes vers les modèles SL-PJ1, SL-PJ11 puis SL-PJ20, équivalents techniquement et respectivement aux formats 43 cm SL-P1, SL-P500 et SL-P720. Disponible en deux finitions noire et argent, le SL-P7 paraît résolument moderne par comparaison avec le lecteur haut-de-gamme Technics SL-P10 demeuré au catalogue en 1984 : partie mécanique horizontale simplifiée, deux circuits imprimés superposés, démontage fortement facilité et moins de 5 kg sur la balance. Ces évolutions reflètent la rapidité impressionnante des progrès techniques accomplis par les constructeurs dès la première année de diffusion des lecteurs de Compact Disc (course à l’intégration des composants, conceptions mécaniques simplifiées).
En contrepartie, le Technics SL-P7 présente une esthétique plutôt austère et n’est doté que des fonctions basiques, ce dernier point contrastant avec la multitude de fonctions "gadgets" et la relative complexité d’utilisation des premiers lecteurs. En effet, ne sont disponibles sur ce produit d’appel que les fonctions principales et une touche de répétition de lecture.
L’électronique du SL-P7 est entièrement nouvelle. Le chipset est le suivant :

  • MN6614 ⇒ Démodulation EFM
  • MN6615 ⇒ Génération d’horloges, désentrelacement, interpolation
  • MN6616 ⇒ Correction d’erreurs
  • AN7677S ⇒ Asservissement de Focalisation
  • AN7678S ⇒ Asservissement de suivi de piste
  • AN7879S ⇒ Contrôle CLV
  • AN6637 ⇒ Driver de moteur disque
  • AN6806 ⇒ Convertisseur numérique/analogique 16-bits (idem SL-P10)
  • MN1544 ⇒ Microcontrôleur principal
  • MN1430 ⇒ Microcontrôleur/driver VFD

Le bloc mécanique à chargement horizontal du disque est aussi complètement inédit. Comme sur le SL-P10, le nouveau bloc optique est un modèle à trois faisceaux, mais plus compact et avec bobines de focalisation et de tracking physiquement séparées, en remplacement de l’actuateur 2D du SL-P10. Le moteur tracking pas-à-pas du SL-P10 est abandonné au profit d’un simple moteur DC, mais le SL-P7 conserve un moteur disque brushless. La carte Preamp HF située sous l’ensemble mécanique porte l’ensemble des trimmers dédiés à l’alignement opto-électronique.

Note : l’utilisateur doit prendre soin de ne pas pousser le tiroir manuellement, au risque de décaler la pignonnerie. Le cas échéant, et en l’absence d’informations claires fournies par la documentation technique, les pièces « Drive Rack » et « Return gear » doivent être alignées comme le montre cette photo.

L’effort de simplification effectué par Technics sera occulté deux mois plus tard, avec l’apparition de l’étonnant et ingénieux Yamaha CD-X1 tout plastique (ou presque) et son électronique miniaturisée, grâce notamment à l’avènement des circuits VLSI. Enfin, on notera que le SL-P7 demeure un peu plus rare que le SL-P8 sur le marché de l’occasion.


Technics SL-P7

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